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J. Caton, G. Deschamps

74

d)

Méthode de Linclau

1984 [19] et de de

Carvalho [12] en 1985. Ces méthodes sont

strictement identiques à la méthode décrite

par J. Caton et G. Deschamps.

Méthodes mixtes

a)

Méthode de Picard et de Saragaglia

en

1997 [20]. Cette méthode tient compte à la

fois du bord supérieur de la trochlée et du

bord inférieur du plateau tibial.

b)

Méthode de Leung et Wai.

(1996) IO (Chine)

[18].

c)

Méthode de Koshino et Sugimoto

1989 uni-

quement chez l’enfant (IPO) Japon [16].

d)

Méthode de Chareancholvanich et Narkbun­

nam

(2012)

Io Thaïlande

[11], évaluée en

extension complète ou en flexion, ce qui

pour nous fausse la mesure de hauteur, car

le système extenseur est détendu à 0 %.

Conclusion

Une bonne méthode de mesure de la rotule doit

toujours être fiable. Elle doit être indépendante

de la qualité des radiographies, indépendante

du degré de flexion du genou entre 10 et 80°,

indépendante de la taille du genou et de l’agran-

dissement radio, ce qui est possible lorsque

cette méthode est basée sur un rapport. Enfin,

elle doit être indépendante de la tubérosité ti-

biale antérieure, de ses modifications et des

modifications rotuliennes et indépendantes de

l’âge des sujets. Elle doit être possible à la fois

chez les adultes et les enfants, à partir du mo-

ment où la rotule est visible et doit permettre de

programmer chirurgicalement une modifica-

tion précise de la hauteur rotulienne en cas

d’anomalie de hauteur (fig. 5-6-7).

La méthode que nous avons décrite (J. Caton et

G. Deschamps) (fig. 4) nous semble répondre à

tous ces critères.

Elle a d’ailleurs été considérée également com-

me la meilleure méthode chez l’enfant par

Camille Thevenin-Lemoine

et al.

[21].

Cependant bien qu’elle soit universelle, adulte

et enfant, pour le chirurgien il faut adapter cette

mesure pour les prothèses totales du genou du

fait de la perte du repère tibial. Pour cela, en

cas de prothèse totale, nous utilisons notre mé-

thode classique pour l’évaluation de la hauteur

rotulienne en préopératoire et une méthode

comparative modifiée avec détermination d’un

nouveau point T en pré- et post-op afin de sa-

voir si nous avons changé la hauteur rotulienne

après l’intervention. Ce nouveau point T’ doit

être déterminé à partir d’éléments fixes non

modifiés par l’acte, à savoir la tête du péroné et

l’axe tibial (fig. 8).

Fig. 5 : J. Caton, G. Deschamps aux journées caribéennes d’orthopédie.