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Durant les 2 dernières décennies, l’école

Lyonnaise a développé une expérience impor-

tante sur la prise en charge chirurgicale de

l’instabilité rotulienne. Celle-ci repose sur des

principes anatomiques, décrits dans les

années 80 par H. Dejour et G. Walch [1]. Ont

été définis, dès 1987, 1 facteur fondamental,

3 facteurs principaux et 4 facteurs secon-

daires de l’instabilité rotulienne objective. Il

en découlait une prise en charge chirurgicale

“à la carte” selon les facteurs présents.

Ce terme d’Instabilité Rotulienne Objective

mérite d’être remplacé par celui de Luxation

Episodique de la Rotule, car mieux compris

par le monde anglo-saxon.

CLASSIFICATION

[2]

L’analyse clinique et radiographique permet

de définir 3 populations, en fonction de 2 cri-

tères :

- clinique avec les antécédents de luxation

vraie de la rotule,

- radio avec la présence d’anomalies anato-

miques au bilan radiographique.

Les instabilités rotuliennes

objectives (ou luxation épisodique

de la rotule)

Il s’agit de patients ayant présenté au moins

une luxation de rotule vraie, authentifiée par

le patient, ou une séquelle radiologique de

cette luxation (fracture du versant interne de

la rotule ou du condyle externe).

Les instabilités rotuliennes

potentielles

Elles sont caractérisées par la présence de

douleurs rotuliennes sans antécédent de

luxation. Le bilan radiographique retrouve

des anomalies anatomiques comparables à

la population des LER.

Les syndromes douloureux

rotuliens (SDR)

Il n’y a aucun antécédent de luxation et

jamais aucune anomalie anatomique.

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LUXATION ÉPISODIQUE DE LA ROTULE

ETAT DES CONNAISSANCES

S. LUSTIG, E. SERVIEN, J-M. FAYARD, PH. NEYRET