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Les quatre stades de la dysplasie trochléenne

sont :

- Stade A :

Signe du croisement mais une

morphologie normale des versants tro-

chléens au scanner ;

- Stade B :

Signe du croisement, éperon sus-

trochléen, trochlée plate au scanner ;

- Stade C :

Double contour se terminant en

dessous du signe du croisement, une hypo-

trophie du versant interne et une convexité

du versant externe au scanner ;

- Stade D :

Double contour se terminant en

dessous du signe du croisement, éperon

sus-trochléen, une hypotrophie du versant

interne et une convexité du versant externe

au scanner, le raccordement entre les deux

berges se faisant de manière abrupte.

Distance entre tubérosité tibiale

antérieure et gorge de la trochlée

(TAGT)

(fig. 5)

Initialement, la mesure était radiologique :

Goutallier

et al.

[7] recommandaient, pour

mesurer la TAGT à partir d’un cliché radio-

logique axial fémoro-patellaire à 30° de

flexion, le membre inférieur étant en rota-

tion indifférente, de mesurer la distance

entre 2 points séparant la projection du som-

met de la tubérosité tibiale de la projection

du fond de la gorge trochléenne.

La généralisation du scanner a permis de

préciser ces mesures en superposant deux

coupes tomodensitométriques (l’une passant

par le fond de la gorge trochléenne là où

l’échancrure a la forme d’une arche romane

et l’autre par le milieu de la tubérosité tibia-

le dans le plan transversal). Pour Bernageau

et Goutallier, le scanner était réalisé genou à

15° de flexion.

Ces données ont été reprises et modifiées

(scanners réalisés genoux en extension) par

H. Dejour

et al.

[9] : des valeurs seuils ont été

définies en comparant le groupe d’instabilité

rotulienne objective (LER actuelle) et un

groupe témoin : 20 mm semblaient être la

valeur limite, car c’était la valeur au-delà de

laquelle on retrouvait 56 % des patients pré-

sentant une LER et seulement 3 % dans le

groupe témoin.

La hauteur rotulienne

(fig. 6)

La hauteur rotulienne est le seul facteur qui

pris isolément peut entraîner une instabilité

rotulienne objective. La rotule s’engage nor-

malement dans la trochlée dès les premiers

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es

JOURNÉES LYONNAISES DE CHIRURGIE DU GENOU

14

Fig. 5

Fig. 6