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Saillie de la trochlée

(fig. 2, 3)

H. Dejour

et al.

[1, 3] ont également étudié la

saillie de la trochlée par rapport à une droite

tangente aux 10 derniers centimètres de la

corticale antérieure du fémur et objectivent

que le fond de la trochlée peut être en avant,

en arrière ou à l’aplomb de cette corticale. Ils

déterminent ainsi la “saillie” de la trochlée

qui peut être positive, négative ou nulle.

La profondeur de la trochlée

(fig. 4)

Son intérêt est surtout pronostique.

Maldague a étudié la profondeur de la tro-

chlée à 1 cm de son sommet [4]. H. Dejour

et

al.

[5] ont proposé une variante de cette

étude de la profondeur de la trochlée. On

trace une droite Y tangente aux dix derniers

centimètres de la corticale postérieure du

fémur puis sa perpendiculaire passant par le

sommet des condyles postérieurs. Ces

droites se croisent en un point par lequel est

tirée une droite formant un angle ouvert de

15° en avant et en bas. Cette dernière croise

la ligne de fond de trochlée en B et la ligne

bicondylienne en A. C’est la distance AB que

l’on mesure. Une valeur seuil de 4 mm est

habituellement retenue (pathologique quand

< 4 mm).

Classification

La dysplasie trochléenne était classée initiale-

ment en 3 stades [5]. Une analyse radio-scan-

ner à propos de 177 instabilités rotuliennes

objectives [6] a permis de préciser cette ana-

lyse et de définir 4 grades (D. Dejour).

Deux nouveaux signes radiologiques sont

décrits sur le profil strict.

- L’éperon sus-trochléen caractérisé par la

présence d’un spicule au-dessus de la tro-

chlée. C’est la traduction d’une proéminen-

ce globale de la trochlée.

- Le double contour qui est la projection sur

la radio de profil de l’os sous-chondral de

la berge interne de la trochlée.

LUXATION ÉPISODIQUE DE LA ROTULE – ETAT DES CONNAISSANCES

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Fig. 2

Fig. 3

Fig. 4