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interne était de 9,7 mm. Néanmoins, en rai-

son d’un manque de puissance statistique, il

n’était pas possible d’établir une corrélation

entre l’existence d’une arthrose fémoropatel-

laire interne et la TAGT postopératoire.

DISCUSSION

Résultats subjectifs

La série de Fielding [11] portant sur

377 transferts de la tubérosité tibiale anté-

rieure au recul moyen de 3 ans et demi-fait

état de 80 % de bons et excellents résultats.

Wang [25] rapporte 88 % de bons et excel-

lents résultats au recul moyen de 42 mois et

pour cet auteur, les résultats sont liés à la

gravité des lésions cartilagineuses initiales.

Néanmoins, Nakagawa [21] souligne le fait

qu’il existe une dégradation progressive des

résultats subjectifs. En effet, l’auteur publie

91 % de bons et très bons résultats au recul

moyen de 45 mois et seulement 64 % à

161 mois de recul. Ces observations sont

confirmées par l’étude de Carney [6] qui rap-

porte 73 % bons ou excellents résultats au

recul moyen de 3 ans et seulement 54 % au

recul de 26 ans. Evaluant la même série de

patients que la nôtre au recul moyen de

5 ans, Servien [24] rapporte 94 % de patients

satisfaits et très satisfaits ainsi qu’un score

IKDC subjectif moyen de 77 points. A 9 ans

de recul moyen, les résultats subjectifs de

notre série sont en accord avec les données

de la littérature.

Résultats sur la stabilité

Les taux de récidive rapportés dans la litté-

rature sont similaires à ceux que nous avons

notés. En effet, Aglietti [1] fait état de 4 %

d’échecs, Nakagawa [21] 13 %. Carney [6]

rapporte 7 % de récidive et ce taux est stable

dans le temps. Barber [3] au recul 98 mois

publie 8,6 % d’échecs. Nous rapportons un

taux de récidive légèrement supérieur à

celui publié par notre équipe [24] au recul

de 5 ans.

Résultats radiographiques

Analyse du compartiment fémoro-

patellaire

L’évolution arthrosique et l’existence de

lésions cartilagineuses fémoropatellaires

sont intimement liées. En effet, Iwano [15]

rapporte que 28 % des patients ayant des

lésions arthrosiques fémoro-patellaire iso-

lées ont des antécédents de luxations de

rotule. Mäenpää [20] rapporte 13 % d’ar-

throse fémoro-patellaire après traitement

conservateur. Nomura [22] rappelle que les

lésions cartilagineuses sont constituées lors

de la luxation. En effet, l’auteur rapporte

96 % de lésions cartilagineuses patellaires

après luxations de rotule. Dans 85 % des cas,

ces lésions concernent la facette interne

et/ou la crête médiane.

Aussi les études à long terme analysant les

résultats des techniques de stabilisation sur

le compartiment fémoro-patellaire retrou-

vent généralement des taux d’arthrose fémo-

ro-patellaire variables mais la topographie

de ces lésions n’est généralement pas préci-

sée dans la littérature. Ainsi Hampson [14]

rapporte 71 % d’arthrose fémoro-patellaire à

16 ans de recul moyen. Ce taux étant plus

important chez les patients ayant le plus

long recul. Dans la série de Juliusson [16],

plus de deux tiers des patients présentaient

une arthrose fémoropatellaire au recul

moyen de 18 ans. Mäenpää [20] rapporte

17 % d’arthrose après traitement chirurgical

au recul moyen de 13 ans. Arnbjörnsson [2]

retrouve 27 % de lésions dégénératives après

transfert distal. Nous rapportons 35,6 %

d’arthrose fémoropatellaire que ce soit inter-

ne ou externe au recul moyen de 9 ans ce qui

semble être en accord avec les données de la

littérature.

13

es

JOURNÉES LYONNAISES DE CHIRURGIE DU GENOU

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