(flexion et varus). Son insertion tibiale est
plus difficile à identifier car ce faisceau se
confond avec la zone de rupture du fais-
ceau antéro-médial. La disparition du fais-
ceau antéro-médial est alors facilement
visible avec une zone vide à la partie la plus
haute de la face axiale du condyle latéral.
- Cicatriciel LCP (
fig. 4) : c’est une entité que
nous connaissons depuis des années, il
existe une structure fibrillaire qui va s’in-
sérer sur la synoviale en arrière du LCP. On
reconnaît aisément cette structure qui pré-
sente souvent une convexité en regard de la
face axiale du condyle latéral. Il n’y a pas
d’insertion sur cette face et encore moins
au toit de l’échancrure.
- Cicatricielle échancrure
(fig. 5) : cette caté-
gorie est la plus difficile à identifier, elle a
fait l’objet de controverses au sein des
observateurs. Dans cette catégorie, nous
avons mis tous les cas où il restait une
structure ligamentaire ou cicatricielle
proche du toit de l’échancrure à la jonction
avec la face axiale du condyle latéral.
Il pourrait s’agir d’une conservation du fais-
ceau antéro-médial et donc d’une rupture du
faisceau postéro-latéral.
Nous avons précisé la qualité du résidu, pour
les 3 catégories précédentes, en donnant
deux qualificatifs : bon ou mauvais en fonc-
tion de l’aspect visuel et à la palpation.
Notre série est de 300 cas. Nous avons retiré
les cas bilatéraux, nous obtenons une série de
285 cas. Il s’agit d’une série continue. Voici la
répartition en fonction des catégories :
- disparu totalement :
59 %
- postéro-latéral :
22 %
- cicatriciel LCP :
12 %
- cicatriciel échancrure :
7 %
ANALYSES CLINIQUE, RADIOLOGIQUE ET ARTHROSCOPIQUE DE LA RUPTURE DU LCA
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Fig. 3 : Conservation
du faisceau postéro-latéral
Fig. 4 : Cicatrisation sur le LCP
Fig. 5 : Cicatrisation sur l’échancrure ou
conservation du faisceau antéro-médial