Table of Contents Table of Contents
Previous Page  212 / 324 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 212 / 324 Next Page
Page Background

INTRODUCTION

La mise en place d’une Prothèse Totale de

Genou (PTG), qui soit mécaniquement adap-

tée au patient en étant stable et mobile au sein

d’une enveloppe ligamentaire, nécessite de

résoudre une équation aux nombreuses

variables qui sont liées entre elles.

La restitution d’une anatomie osseuse, articu-

laire et ligamentaire par un positionnement

optimal des implants, en assurant une meilleu-

re fonction reste un des objectifs des chirur-

giens qui travaillent pour cela en collaboration

avec les ingénieurs et l’industrie.

Parmi les outils disponibles pour répondre aux

exigences d’aujourd’hui les chirurgiens peu-

vent utiliser depuis quelques années la naviga-

tion chirurgicale.

La navigation peut être assimilée à un système

de repérage GPS qui apporte au chirurgien des

informations susceptibles d’améliorer la quali-

té et la précision de ses gestes pour lui per-

mettre d’atteindre plus facilement la cible qu’il

s’est fixée.

Il est intéressant d’analyser dans un environ-

nement technique qui propose régulièrement

de nouvelles possibilités de progrès la place de

la navigation chirurgicale et ce qu’elle peut

apporter dans le contrôle de l’anatomie osseu-

se articulaire et ligamentaire.

Contrôle de l’anatomie des axes et

du positionnement tridimensionnel

de la PTG

Nous avons choisi d’analyser le positionne-

ment des implants fémoral et tibial,

l’équilibrage ligamentaire, le contrôle fémoro-

patellaire en comparant les résultats de la chi-

rurgie naviguée à ceux obtenus par un ancillai-

re mécanique classique.

Lustig [1], dans un travail de thèse récent,

montre que la précision intrinsèque des sys-

tèmes de navigation est supérieure à un ancil-

laire classique : de l’ordre du millimètre et du

degré d’angle.

Positionnement des implants tibial

et fémoral dans le plan frontal

Les travaux princeps concernant l’apport de la

navigation dans le contrôle du positionnement

des implants datent de 2001 [2] et 2002 [3]. Ils

comparaient dans 2 études prospectives rando-

misées 2 séries de PTG (10 et 25) respective-

211

LANAVIGATION PEUT-ELLE AIDER À

RESTITUER L’ANATOMIE DANS LES PTG

R. BADET, S. LUSTIG, G. DEMEY, PH. NEYRET