• L’infirmière :
contrôles habituels d’évalua-
tion de la douleur, de problèmes locaux ou
généraux (tension, température, pansement,
voie d’abord veineuse, produits sanguin si
nécessaire (actuellement moins de 2 % de
patients sont transfusés…).
• L’équipe de la douleur :
cathéters locaux,
contrôle de la douleur. Un anesthésiste
supervise le travail et peut prescrire à tout
moment morphinique, PCA, ou péridurale.
Ce traitement est individualisé et dépend du
traitement personnel du patient.
• L’interne de médecine :
contrôle au quoti-
dien des problèmes médicaux tels que les
contrôles sanguins, la pose de cathéter uri-
naire si nécessaire et tous autres soucis
médicaux réclamant une prise en charge.
• Le pharmacien :
qui établira la prescription
de sortie incluant anti-inflammatoire, anti-
coagulant et tout autre médicament.
• L’interne de chirurgie et le chirurgien :
évo-
lution générale du patient et, bien sûr, l’état
local tel que le pansement qui est en fait sou-
vent changé par l’infirmière qui est bien rom-
pue à cet exercice ; radiographie de contrôle.
• Service de sortie
et de transport sont contac-
tés dès que tous les “feux sont au vert” sur le
tableau.
Toutes les complications sont prises en charge
par l’ensemble de l’équipe et le patient sera diri-
gé vers le département adapté à son problème.
RÉSULTATS : QUELS
SONT LES RÉSULTATS
DE CETTE TECHNIQUE ?
Une série récente de 1081 patients opérés pour
prothèses totales de genou a été évaluée dans
le service. Il s’agissait de patients avec un âge
moyen de 69 ans, constitués de 60 % de
femmes de 40 % d’hommes, avec indice de
masse corporelle moyen à 32. Il s’agissait de
prothèses totales du genou qui ont bénéficié de
cette opération entre janvier 2008 et janvier
2009. Ils ont tous bénéficié du même type
d’anesthésie et du même type de prothèses
(conservation du croisé postérieur). La média-
ne de fin des soins par les kinésithérapeutes et
les ergothérapeutes étaient de quatre jours
alors qu’elle était de six jours en 2007. La dou-
leur postopératoire a diminué significative-
ment entre la première nuit et le deuxième jour
(fig. 5). 34 % des patients étaient mobilisés le
jour même du bloc opératoire et 95 % dans les
24 heures ; 79 % n’ont eu ni nausées ni vomis-
sements. Il a été nécessaire de faire une inter-
vention d’anesthésie de type épidurale dans 5
% des cas ; 6.9 % des patients ont bénéficié
d’un cathéter urinaire. Les amplitudes articu-
laires de sortie étaient 84° en moyenne et
aucune différence statistiquement significative
n’a été retrouvée avec les audits précédents
pour ce qui concerne les complications de type
phlébite, embolie pulmonaire, infection,
superficielle ou profonde, ou mobilisation
sous anesthésie générale (fig. 6).
14
es
JOURNÉES LYONNAISES DE CHIRURGIE DU GENOU
320
Fig. 5 : Douleur postopératoire
Complications
No. of
% of
patients patients
Phlébites
5
0.5
EP
6
0.6
Infection superficielle
14
1.5
Infection profonde
7
0.7
Mob. Sous anesthésie 2
0.2
Fig. 6 : Complications.