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C. Mayer, G. Pasquier, F. Gougeon, F. Rémy, H. Migaud
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Cette étude a pu mettre en évidence une com-
plète régression de l’instabilité rotulienne.
D’autre part, nous avons constaté une amélio-
ration des douleurs qui se maintient avec le
temps.
L’évolution arthrosique, tant redoutée, a été
constatée chez la plupart des genoux, de ma-
nière légèrement supérieure aux études précé-
dentes sur le traitement de l’instabilité fémoro-
patellaire. Mais elle est restée peu importante
au niveau de la gravité et sans conséquence au
niveau du résultat sur la stabilité et les douleurs.
Il faut aussi prendre en compte l’évolution na-
turelle de l’instabilité fémoro-patellaire [5].
Il est généralement admis que l’existence d’une
arthrose fémoro-patellaire n’est pas toujours
douloureuse, mais il est admis que les trochléo-
plasties de relèvement doivent être évitées car
elles sont arthrogènes.
Il peut encore rester des indications aux tro-
chléoplasties de relèvement, notamment en cas
de dysplasie sans éperon (grades A et C de
D. Dejour).
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