Table of Contents Table of Contents
Previous Page  268 / 460 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 268 / 460 Next Page
Page Background

267

Introduction

Les premières prothèses patellaires ont été

implantées en 1955 par Mc Keever [27] qui

avait dessiné un bouclier en vitalium vissé sur

la patella. Par la suite, plusieurs nouveaux

dessins ont été proposés pour réaliser une

arthroplastie fémoropatellaire [8, 26, 42, 45].

L’arthroplastie fémoropatellaire reste un sujet

de controverse du fait de résultats très variables

dans la littérature et d’un taux d’échec précoce

parfois élevé.

Nous rapportons les résultats et les causes

d’échec des prothèses fémoropatellaires (PFP)

en envisageant deux types d’implants : les

prothèses fémoropatellaires de première

génération dites de resurfaçage (sans coupe,

positionnement supposé anatomique dans la

trochlée) et les prothèses fémoropatellaires

anatomiques à coupes (coupe de la trochlée et

dessin similaire à celle d’une PTG).

Résultats

Evaluation clinique

Paxton rapporte que les deux scores cliniques

les plus adaptés à l’évaluation postopératoire

des PFP seraient le Short-Form 36 (SF 36) et le

Knee Injury and Osteoarthritis Outcome Score

(KOOS) [35].

Influence de l’étiologie de l’arthrose

Quels que soient les scores utilisés, toutes les

séries ont pour point commun de meilleurs

résultats cliniques dans le groupe des arthroses

fémoropatellaires sur dysplasie.

Gadeyne [16] rapporte 68,2 % de bons et très

bons résultats dans le groupe dysplasie contre

44,4 % dans le groupe arthrose primitive

(tableau 1). En comparant les résultats avant

l’intervention et à la révision, 74 % des patients

avaient été améliorés pour la marche, 65 % pour

les escaliers et 77 % sur le plan de la douleur.

Hassaballa [17] a montré que se mettre à genou

est toujours très difficile après PFP mais

amélioré par la prothèse (28 % d’amélioration).

Argenson [5], avec une prothèse similaire

(Prothèse Autocentric DePuy®), retrouvait des

résultats comparables avec 73 % de bons

résultats dans le groupe dysplasie contre 54 %

dans le groupe des arthroses primitives.

Leadbetter [23] sur une série de 30 genoux à

2 ans de recul retrouvait 83 % de bons à très

bons résultats avec des scores plus élevés dans

le groupe arthrose sur instabilité sur dysplasie

Résultats et causes d’échec

des prothèses

fémoropatellaires

The patellofemoral arthroplasties:

results and etiologies of failures

J. Chouteau