La navigation chirurgicale qui s’est déjà
imposée en neurochirurgie par exemple,
devrait finir par l’emporter dans notre
domaine d’activité. Il paraît, en effet, peu
concevable, que nos enfants issus du monde
informatique et qui seront les chirurgiens de
demain restent à “l’âge du fer” de nos ancil-
laires classiques.
Environnement juridique et médico-
légal
La traçabilité de nos actes est de plus en plus
présente dans le quotidien de nos activités.
La navigation chirurgicale permet de suivre
pas à pas les étapes chirurgicales qui ont été
faites et permet de produire un rapport
objectif de ce qui a été fait (fig. 7).
L’outil informatique, dans ce cas, peut per-
mettre une analyse rétrospective précise des
séquences chirurgicales et peut à ce titre,
être un outil très intéressant de progrès et
d’enseignement.
CONCLUSION
Lors de la mise en place d’une PTG, la navi-
gation constitue aujourd’hui un outil
optionnel. Cet outil perfectible et encore
immature permet d’accroître la précision du
contrôle d’un nombre important d’étapes
chirurgicales.
- La navigation constituera probablement la
référence du chirurgien de demain pour
des raisons aussi diverses que sa précision
intrinsèque et que l’évolution d’un environ-
nement en perpétuel changement.
- La navigation doit être considérée comme
outil ou le pouvoir décisionnel du chirur-
gien reste total.
- L’amélioration des procédures devrait
rendre ces techniques utilisables par tous à
moyen terme. Reste le problème du coût
important de la navigation que beaucoup
voudraient avoir mais que “personne” ne
peut (ou ne veut) prendre le risque de
financer à grande échelle.
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es
JOURNÉES LYONNAISES DE CHIRURGIE DU GENOU