La navigation est donc un outil qui augmen-
te la précision du positionnement des
implants dans tous les plans.
Plusieurs remarques méritent
d’être faites
• L’évaluation du positionnement frontal des
implants est faite dans la plupart des tra-
vaux publiés, en étudiant leur position par
rapport à une position “idéale” orthogonale
aux axes mécaniques du tibia et du fémur
(angle fémoro tibial mécanique de 180°).
Il serait plus juste de mesurer dans l’avenir
l’écart entre la cible qui a été fixée avant
l’intervention (objectif du positionnement
après programmation) et le résultat obtenu
après la chirurgie puisque l’objectif de la
navigation est de contrôler précisément le
positionnement des implants que nous
pouvons souhaiter non orthogonal à l’axe
mécanique du tibia ou du fémur (varus
fémoral, cal vicieux…) (fig. 2).
• La plupart des études restent critiquables
lorsque la pangonométrie des membres
inférieurs en charge constitue l’examen de
référence dans le calcul des axes méca-
niques postopératoires. Elle génère, en
effet, une imprécision intrinsèque qui peut
être supérieure à la précision du système
de navigation. Il semble donc indispen-
sable de s’orienter dans l’avenir vers le
développement de techniques de mesures
adaptées à la précision de ces systèmes. La
réalisation de clichés pangonométriques
en reconstruction 3D paraît à ce titre une
proposition intéressante [3].
• L’intérêt des systèmes de navigation est évi-
dent lorsqu’il existe une déformation extra-
articulaire du fémur ou du tibia (cal vicieux,
LA NAVIGATION PEUT-ELLE AMÉLIORER LE RÉSULTAT DES PTG ?