

ge pondérale est théoriquement moins bonne
car hypercorrection et surcharge se conjuguent
pour accroître les contraintes sur l’implant et le
plateau tibial médial (notre étude ne nous per-
met cependant pas d’analyser les résultats chez
les patients à BMI très important car nos cri-
tères de sélections limitent les indications aux
patients de moins de 80 kg). Certains auteurs
maintiennent l’indication jusqu’à 125 kgs [14]
ce qui nous semble excessif, même si de bons
résultats chez des patients obèses ont été rap-
portés [30]. Comme Swienckowski
et al.
[31]
nous pensons que l’âge ne doit pas être un fac-
teur limitant absolu, et dans certaines indica-
tions (post-traumatiques par exemple) une
PUC peut être proposée chez des patients de
moins de 60 ans, en particulier pour les PUCs
latérales (excellente courbe de survie des PUCs
latérales). De même la PUC reste pour nous
une excellente option chez les patients très âgés
(85 ans et plus).
CONCLUSION
Les résultats à long terme de la PUC HLS uti-
lisant un plateau tibial tout-polyéthylène
cimenté semblent valider cette option chirurgi-
cale pour les arthroses et les nécroses unicom-
partimentales, à condition de respecter des cri-
tères stricts de sélection. Il faut également évi-
ter toute erreur de positionnement, notamment
l’hypercorrection qui risque d’entraîner à
moyen terme une détérioration du comparti-
ment non prothésé (la correction optimale peut
être plannifiée sur le membre inférieur contro-
latéral non-opéré). Néanmoins du côté médial
l’hypocorrection peut être source de douleurs
résiduelles. La faible zone de tolérance dans le
positionnement de la PUC médiale nous paraît
expliquer une courbe de survie discrètement
moins bonne que pour les PUCs latérales. Les
résultats fiables, durables, de la PUC latérale
nous incitent à étendre nos critères d’indication
(discret surpoids, patients plus jeunes).
RÉSULTATS À LONG TERME DES PROTHÈSES UNICOMPARTIMENTALES
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