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Résultats et causes d’échec des prothèses fémoropatellaires

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(dit : Custom fit CT 3D) ont pour but d’optimi-

ser la couverture des surfaces osseuses sans

entraîner d’hyper structure. Sisto [36] rapporte

les résultats encourageant de 25 implants sur

mesure à partir de scanner préopératoire (Im-

plants Custom Kinamed®). A un recul moyen

de 73 mois, il retrouve 100 % de bons et excel-

lent résultats et aucun échec pour reprise. But-

ler rapporte 22 cas de PFP à 5 ans (prothèse

performa custom fit Biomet®, custom fit sur

CT scan 3D) [10]. Il déplore une révision à

18 mois, 2 raideurs postopératoires traitées

arthroscopiquement. Radiologiquement, aucun

descellement des implants de la trochlée mais

un bouton rotulien rompu.

Conclusion

Les résultats et les causes d’échec des prothèses

fémoropatellaires apparaissent très contrastés

selon le type d’implant utilisé et les séries.

Les meilleurs résultats ont été obtenus pour les

prothèses fémoropatellaires anatomiques ré-

centes dites à coupe.

Une sélection rigoureuse des patients augmente

le taux de bons et très bons résultats (absence

de surcharge pondérale, âge < 65 ans, activité

régulière persistante, bonne mobilité pré­

opératoire, pas de valgus/varus excessif, grade

IV Iwanno, arthrose sur instabilité fémoro­

patellaire plutôt qu’arthrose essentielle

fémoropatellaire).

L’amélioration et l’optimisation du dessin des

implants anatomiques à coupe se fera grâce à

des études biomécaniques poussées au niveau

de la trochlée et du bouton rotulien [3].

L’utilisation de la navigation ou de guides

d’implantation dédiés au patient pourrait être le

gage d’une meilleure fiabilité et d’une meilleure

reproductibilité des techniques de pose [15]

pour permettre une amélioration des résultats

postopératoires [3].

Résumé

L’arthroplastie fémoropatellaire reste un sujet

de controverse du fait de résultats très variables

dans la littérature et d’un taux d’échec précoce

parfois élevé.

Nous rapportons les résultats et les causes

d’échec des prothèses fémoropatellaires (PFP)

en envisageant deux types d’implants : les pro-

thèses fémoro patellaires de première généra-

tion dites de resurfaçage (sans coupe, position-

nement supposé anatomique dans la trochlée)

et les prothèses fémoropatellaires anatomiques

à coupes (coupe de la trochlée et dessin simi-

laire à celui d’une PTG).

Les résultats et les causes d’échec des prothè-

ses fémoropatellaires apparaissent très contras-

tés selon le type d’implant utilisé et les séries.

Les prothèses de première génération ont des

taux d’échec avec reprise allant jusqu’à 87 %.

Les meilleurs résultats ont été obtenus pour les

prothèses fémoropatellaires anatomiques ré-

centes dites à coupe avec plusieurs séries rap-

portant un haut niveau de satisfaction des pa-

tients, des scores fonctionnels postopératoires

élevés et l’absence de complications postopé-

ratoires attribuables à l’implant.

Une sélection rigoureuse des patients augmente

le taux de bon et très bon résultats (absence de

surcharge pondérale, âge < 65 ans, activité ré-

gulière persistante, bonne mobilité préopéra-

toire, pas de valgus/varus excessif, grade IV

Iwanno, arthrose sur instabilité plutôt qu’arth-

rose essentielle).

L’amélioration et l’optimisation du dessin des

implants anatomiques à coupe se feront grâce à

des études biomécaniques poussées au niveau

de la trochlée et du bouton rotulien. L’utilisa-

tion de la navigation ou de guides d’implanta-

tion dédiés au patient pourrait être gage d’une

meilleure fiabilité et d’une meilleure reproduc-

tibilité des techniques de pose permettant une

augmentation de la satisfaction postopératoire.