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Postoperative management after total knee arthroplasty in Scotland

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au-dessus dans l’espace supra patellaire au

contact de l’os, quelques millilitres dans les

plans collatéraux périphériques et autour du

tendon rotulien et la tubérosité tibiale, et en-

fin la mise en place d’un cathéter pour l’in-

jection du produit anesthésique avant la fer-

meture du genou [2]. Finalement 100 ml de

produits sont injectés dans les tissus sous-cu-

tanés et 20 ml seront injectés dans le cathéter

après fermeture de deux plans sous-cutanés

et cutanés. Le cathéter va rester en place pen-

dant 24 heures et quelquefois 48 heures dans

le cas des prothèses de révision. Une pompe

de type Elastomeric contenant 270 ml de

Ropivacaïne diffusant à un débit de 10 ml par

heure sera fixée au bloc opératoire et le pa-

tient mettra cette pompe dans sa poche

(fig. 2). Aucun redon n’est mis en place ou

exceptionnellement. Il convient d’ajouter que

nous utilisons pour tous les patients l’acide

Tranexamic à la dose fixe de 2.5 g préopéra-

toire ainsi qu’une antibioprophylaxie à la

Gentamicine et la flucloxaciline. Un panse-

ment collé de type hydrocolloïde (Duoderm

avec Acquacel) occlut l’incision. Ce type de

pansement est important car il va permettre

au patient d’être mobilisé immédiatement

sans risquer d’engendrer de phlyctènes ni

empêcher la flexion du genou. Ce pansement

permet aussi de se doucher [3].

Prise en charge postopératoire

Un bandage compressif sera laissé en place

pendant 24 heures parfois moins longtemps et

est remplacé par un système de type “

Cryocuff

couvrant le genou. A la sortie du bloc opéra-

toire, le patient sera orienté dans le département

de post-anesthésie où il sera équipé de bas à

varices et de bottes à impulsion alternée qui se-

ront conservées jusqu’à sa sortie de l’hôpital.

Le patient n’ayant pas eu d’anesthésie générale,

mais une rachianesthésie sera reconduite rapi-

dement dans sa chambre. A son retour dans le

service, les kinésithérapeutes vont venir contrô-

ler la disparition de l’effet de la rachianesthésie

(faiblesse musculaire et le degré de paresthé-

sie). Le patient a une voie d’abord veineuse

mais pas de perfusion ce qui le libère de “toutes

sortes de tubes” limitant sa mobilisation.

Le protocole d’anticoagulation a été pendant

très longtemps stratifié en phase préopératoire

et les patients qui n’avaient pas d’autres risques

que l’intervention chirurgicale recevaient de

l’aspirine 150 mg. Les autres BMI>40 et fac-

teurs médicaux recommandant des anticoagu-

lants de type HBPM (comme par exemple une

histoire familiale de thromboses) étaient mis

sous injection quotidienne d’HBPM. Les pa-

tients, au passé d’embolie pulmonaire ou phlé-

bites confirmée, étaient mis sous AVK.

Malheureusement, notre établissement nous a

imposé les consignes du SIGN et NICE guide-

lines, de sorte que tous les patients reçoivent

HBPM ou anticoagulants oraux que nous avons

arrêtés très vite du fait des complications [4].

Un audit dans le département n’a pas confirmé

la supériorité de ce protocole et nous sommes

en passe de revenir au protocole précédent.

Mais la technique de récupération fonctionnel-

le accélérée ne concerne pas que l’anesthésie

locorégionale que nous venons de décrire mais

aussi l’approche multidisciplinaire.

Madame W. a bénéficié du plan habituel.

Les infirmiers reçoivent les patients qui revien-

nent du bloc opératoire ou de la salle de sur-

veillance postopératoire.

Fig. 2 : Pompe élastomérique contenant 270 ml de

Naropine 0.2 % fixe à un cathéter intra-articulaire

que le patient conservera au moins 24 heures.