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position), était placé entre le condyle abrasé et

le fantôme d’essai (fig. 6). Tandis que le genou

était en extension, on s’assurait qu’il reposait

sur la pièce d’essai tibiale et qu’il affleurait le

bord médial du condyle interne. Cet instru-

ment avait deux fonctions : permettre de

déterminer la limite antérieure de l’implant

fémoral d’une part, et d’autre part, éliminer la

rotation de l’implant fémoral par rapport à la

pièce tibiale lors de la flexion-extension. Deux

broches repères étaient introduites dans la

partie antérieure du “crocodile”.

Tandis que le genou était fléchi à 120 degrés,

cette pièce crocodile ainsi que le fantôme

tibial pouvaient être enlevés. Sur les deux

broches, était glissé un guide mèche afin de

préparer la fente fémorale. Son centrage et

son orientation étaient vérifiés (fig. 7).

Après l’orientation de la pièce fémorale, il

restait à déterminer sa taille. Celle-ci n’était

pas choisie en fonction de la taille de la pièce

tibiale, mais uniquement sur des critères

anatomiques. La rotation ne devait pas être

modifiée pour chercher une meilleure cou-

verture transversale du condyle. Cette orien-

tation était strictement donnée par la fente

réalisée. Toute tentative de modification de

cette orientation dans le plan transversal

aurait été sanctionnée par une mise sur les

“carres” de la prothèse lors du passage

flexion-extension [même si le dessin de l’im-

plant fémoral reste tolérant à ce niveau (dans

une limite de 6°)].

Le gabarit de taille était alors fixé par des

broches. Solidarisé au condyle, on pouvait

alors forer le plot fémoral puis réaliser la

coupe et le chanfrein postérieur.

Les essais et la fixation des implants

Les pièces d’essai fémorales puis tibiale

étaient introduites. On vérifiait la bonne sta-

bilité primaire des implants et on recher-

chait l’existence d’une discrète laxité interne

lors de la mise en valgus forcé. L’absence de

jeu articulaire interne lors de la mise en val-

gus devait faire suspecter une hypercorrec-

tion. Il ne fallait alors en aucun cas procéder

à une libération ligamentaire interne dans

une telle situation mais, après avoir vérifié

que le condyle était bien appliqué sur l’os

sous chondral, procéder à une recoupe mini-

male sur le plateau tibial.

La cimentation ne comportait pas de grande

spécificité. Elle se faisait en un temps pour

les deux composants en cimentant les

2 implants.

13

es

JOURNÉES LYONNAISES DE CHIRURGIE DU GENOU

274

Fig. 6 : Pince “Crocodile”

Fig. 7 : Vue preopératoire de l’orientation du

guide fémorale guidé par la coupe tibiale.