latérale partielle 1 et 2 ans après une PUni
médiale, peut avoir été influencé par une
surcharge du compartiment fémoro-tibial
latéral.
Une étude cinématique récente
“in vivo”
comparant PUni et BiUni [9], confirmait que
la conservation des 2 ligaments croisés après
BiUni permettait de reproduire de façon
assez proche la cinématique d’un genou nor-
mal (incluant la translation postérieure des
condyles fémoraux et la rotation interne
tibiale durant la flexion), bien que restant
inférieure aux résultats des PUnis isolées.
Par contre, le rapport du registre suédois des
prothèses [12, 13] retrouvait un taux de révi-
sion plus important après BiUni qu’après
PTG en cas de reprise de PUni pour atteinte
dégénérative du compartiment non prothésé
(mais ces résultats concernent des PUnis
implantées jusqu’au milieu des années 90,
les critères de sélection étant moins bien
connus à l’époque, et un certain nombre de
PUnis latérales à plateau mobile, étaient
concernés).
Ainsi, les critères de sélection pour proposer
une reprise par BiUni doivent rester stricts :
- plainte douloureuse localisée au comparti-
ment fémoro-tibial non prothésé,
- apparition des symptômes après une pério-
de initiale où le résultat de la PUni était
bon, symptômes étant différents de ceux
ayant conduit à la première intervention,
- après avoir exclu une éventuelle usure ou
descellement,
PROTHÈSE UNICOMPARTIMENTALE APRÈS PROTHÈSE UNICOMPARTIMENTALE…
277
Fig. 9 :
A) Patient présentant une PUni médiale bilatérale ayant nécessité une BIUni
(PUni externe complémentaire) du genou droit. Notez la comparaison
entre l’abord d’une PUni interne (genou gauche) et la cicatrice après
agrandissement de l’incision initiale pour réaliser une PUni latérale (BiUni
du genou droit).
B) Télégoniométrie du même patient.