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La saillie moyenne préopératoire était de

4,9 mm et 26 patients présentaient une

saillie supérieure ou égale à 5 mm. L’indice

de Caton et Deschamps moyen était de 1,1

± 0,17. (Extrêmes : 0,7-1,6).

Radiographies de face

Elles étaient normales dans 39 cas ; seul

1 genou présentait un début de pincement

fémoro-tibial.

Défilés fémoro-patellaires à 30° de

flexion

Nous avons retrouvé 12,5 % d’arthrose fémo-

ro-patellaire répartis en 2 cas d’arthrose

externe, 2 cas d’arthrose interne, 1 cas d’ar-

throse globale.

Antécédents

15 genoux présentaient des antécédents chi-

rurgicaux sur le genou opéré soit 37,5 % des

genoux de la série.

TROCHLÉOPLASTIE DE

CREUSEMENT

La technique développée dans le service est

basée sur les principes que Dejour et

Reynaud [24] ont détaillés. Dans les dyspla-

sies de types B et D, la surface sus-trochléen-

ne est d’abord creusée. Lorsqu’il n’existe pas

de dysplasie de la sus-trochlée comme dans

les dysplasies de types A et C, cette surface

peut être creusée à la demande pour per-

mettre l’enfoncement du fond de la trochlée.

Le creusement se poursuit sous le cartilage

trochléen en os sous-chondral afin d’éviter

tout risque de nécrose et doit être plus

important sous la gorge de la néotrochlée.

Enfin, l’affaissement de la zone de jonction

condylo-trochléenne doit se faire par pliage.

Une fois le creusement suffisant, le cartilage

et l’os sous chondral sont incisés dans l’axe

de la gorge trochléenne. Les berges tro-

chléennes sont ensuite effondrées et fixées

par deux vis à tête filetée type Herbert.

GESTES RÉALISÉS DANS

LA SÉRIE

Tous les patients ont bénéficié d’une tro-

chléoplastie de creusement. Dans 8 cas,

aucun geste n’a été effectué sur la tubéro-

sité tibiale. Une plastie du vaste médial a

été effectuée dans tous les cas. 5 patients

ont bénéficié d’un lambeau de dérotation

du vaste latéral. Dans 16 cas, une section

complémentaire de l’aileron externe a été

réalisée.

ECHECS

Nous déplorons 5 échecs (12,5 %). Tous

ces patients ont été réopérés en raison de

douleurs.

Il s’agissait dans 2 cas d’une prothèse fémo-

ropatellaire, dans 2 cas d’une prothèse totale

de genou et dans 1 cas d’une transposition de

la tubérosité tibiale antérieure associée à une

patellectomie verticale externe. Aucune réci-

dive de luxation n’a été la cause des reprises.

TROCHLÉOPLASTIES DE CREUSEMENT DANS LE TRAITEMENT DE L’INSTABILITÉ FÉMORO-PATELLAIRE

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Fig. 02 : Fixation de la trochléoplastie