MAITRISE ORTHOPEDIQUE
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MISE AU POINT
Figure 12. : Espaces en flexion et en extension symétriques.
Figure 13 : L’espace en extension est trapézoïdal, car plus serré
en interne ; l'espace en flexion est symétrique.
• Ampleur de la déforma-
tion en flexion qui persiste en
extension forcée.
• Ampleur maximale de l’hype-
rextension.
• Flexion maximale spontanée
(cuisse maintenue).
5.
Coupes fémorales distales et
tibiales réalisées perpendiculai-
rement aux axes mécaniques
(Fig. 9)
6.
Vérification de la symétrie de
l’espace en extension à l’aide du bloc
espaceur / tenseur (Fig. 10)
7.
Vérification de la symétrie de
l’espace en flexion à l’aide du bloc
espaceur / tenseur.
Cette pro-
cédure est facilitée par l’em-
ploi d’un bloc de coupe non
fendu afin que la position, la
rotation et la taille du com-
posant fémoral puissent être
évaluées à l’aide d’un bloc
espaceur ou tenseur avant
d’effectuer les coupes osseuses.
(Fig. 11)
8.
Sur la base de ce qui précède, il
existe trois scénarios correspondant
aux libérations spécifiques devant
être effectuées.
Figure 14 : Comme les struc-
tures postérieures sont relâchées
à 90 degrés, et les structures
médiales et latérales sont équi-
librées en flexion, la tension
interne en extension ne peut être
dû qu’aux structures postéromé-
diales rétractées (la capsule, le
ligament oblique postérieur, les
insertions semi-membraneuses
dans la capsule). En effectuant
une résection d’un segment de la
capsule postéro-médiale, on peut
obtenir une symétrie en extension
sans modifier la symétrie de l’es-
pace médio-latéral en flexion.
Figure 15 : Ostéotomie condylaire médiale par glissement (OCMG). Le condyle ne glisse
que distalement, et non pas antérieurement ou postérieurement.
Figure 16 : Exemple d’OCMG dans un genou ayant une DEA importante. Le condyle
médial glissant distalement est fixé avec trois vis à spongieuse.