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MAITRISE ORTHOPEDIQUE

TECHNOLOGIE

Diagramme 5 : courbe lissée de réduction médiolatérale de la prothèse par section. Cette

courbe passe par les trois zones étudiées (0°, 60°, 80°), et permet d’extrapoler sur les

autres zones.

Diaramme 6 : Application de cette courbe de réduction aux cotes médio-latérales des berges et des lignes condyliennes (conservation fond

de trochlée). Pour une taille 4, en bleu cotes PTG SCORE, en vert nouvelles cotes. Mesures pour les zones étudiées puis extrapolation

pour les autres zones.

Usure des prothèses totales

de l'articulation du genou -

Partie 5 : Performance de dura-

bilité de l'articulation fémo-

ro-patellaire) qui ont démontré

que le nouveau design de la

SCORE

®

II assurait la stabilité

de la rotule resurfacée pour les

efforts demandés.

diminuer les douleurs anté-

rieures résiduelles, par conflit

sur les parties molles. Cepen-

dant, ces prothèses n’ont pas

encore démontré cliniquement

un bénéfice réel sur les dou-

leurs

[13, 19-21]

. Il est donc impor-

tant de bien cibler les zones de

conflit potentiel (zone 0°, zone

60°, zone 80°) et de ne pas

négliger l’offset et la restaura-

tion des espaces (postérieurs et

antérieurs) lors de la pose de

la prothèse

[22]

. La navigation

de ce point de vu est un outil

performant, permettant de se

libérer avec plus de sécurité

d’un référencement antérieur

ou postérieur d’une méthode

mécanique

[23, 24, 28]

.

Le ratio ML/AP de la PTG

SCORE

@

était dans les normes

des gammes des années

2000, notamment des PTG

congruentes (LCS, Depuy). La

congruence étant l’élément de

stabilité, il était logique lors de

sa conception d’assurer une

surface importante de contact

condyle / polyéthylène.

La PTG SCORE

@

a fait, comme

d’autres PTG congruentes, la

preuve de sa fiabilité pour la

stabilité et l’absence d’usure.

Cependant, il fallait dans 25 %

des cas dans notre étude (sur

1 223 navigations), diminuer la

taille du condyle pour s’adap-

ter au mieux à l’encombrement

ML. 2 artifices de pose per-

mettaient de choisir une taille

inférieure de condyle pour

diminuer l’encombrement ML

tout en conservant l’offset AP

et l’espace postérieur : le posi-

tionnement de l’implant fémo-

ral en flexum et le décalage

de l’implant vers l’arrière. Ces

2 actions combinées per-

mettent de diminuer l’espace

en flexion sans entamer la cor-

ticale antérieure du fémur.

Malgré cet artifice dans plus de

50 % des cas de notre étude,

quand l’offset était respec-

té l’implant était jugé débor-

dant. Il était donc logique de

vouloir pour la PTG SCORE

II diminuer le ratio ML/AP

afin de s’adapter au mieux

aux différentes formes d’ana-

tomie fémorale, et de limiter

les conflits implant/parties

molles. La congruence ayant

fait ses preuves nous pouvions

diminuer légèrement l’en-

combrement global (diminu-

tion corolaire de la surface de

IV.

D

iscussion

1. Pourquoi faire évoluer

le design ?

Les douleurs résiduelles après

PTG sont le plus souvent des

douleurs antérieures rappor-

tées à l’articulation fémoro-

patellaire, qui peuvent être

liées à des conflits de l’implant

fémoral avec les ailerons rotu-

liens

[4-5]

et ce indépendamment

du positionnement patellaire.

Un implant surdimension-

né en médiolatéral (ML) peut

entrainer des conflits avec

les ligaments collatéraux en

zone 0 et générer des douleurs,

tout comme un surdimen-

sionnement antéropostérieur

(AP) de l’implant fémoral peut

avoir un retentissement sur les

espaces antérieurs et posté-

rieurs et être source de raideur

en flexion, et douleurs anté-

rieures par surtension des aile-

rons patellaires et/ou des liga-

ments collatéraux au cours du

mouvement

[7, 8]

et d’une aug-

mentation des contraintes

patellaires

[18]

.

Ces dernières années ont vue

l’apparition de PTG avec un

implant fémoral plus étroit

avec des gammes « narrow »

ou « gender » dans l’idée de