TECHNOLOGIE
Diagramme 9 : Courbe de réduction radiale en fonction de la section (conservation fond
de trochlée).
Diagramme 8 : Courbe de réduction radiale en fonction de la section (conservation fond
de trochlée).
Diagramme 7 : Encombrement antérieur et cotes radiales. Application réduction crois-
sante, de 100% de la SCORE au niveau distal (pour conserver les 8 mm de coupe) à
94.3% (ici taille 4 représentée).
débord, ni du PE rotatoire lors
des mouvements standards,
ni des implants / surfaces de
coupe osseuses. (Tableau 4).
2. Les données de navi-
gation sont-elles fiables ?
Le logiciel de la société Ampli-
tude déforme un modèle
condylien 3D moyen à partir
des points palpés lors de la
chirurgie. Nous avions à dispo-
sition les données anatomiques
de l’acquisition numérique
(cotes numériques du modèle
informatique 3D déformé)
(icono 1), cependant la pré-
cision du modèle obtenu (et
donc des cotes numériques) a
une fiabilité limitée car liée aux
nombres de points acquis par
l’opérateur et à l’extrapolation
du logiciel. Ne retenir que les
cotes brutes du modèle 3D ne
nous est donc pas paru suffi-
sant.
Nous avions aussi à disposition
les captures d’écran numérique
de la proposition de l’ordina-
teur, celles de la planification
de l’opérateur et surtout celles
de l’implant (implant d’essai
et implant définitif) en place
superposé sur la coupe osseuse
réalisée (icono 2). Ces dernières
données sont plus fiables que
les données brutes car l’im-
plant est déjà positionné (axe
frontal et sagittal définitifs) et
les coupes ont été réalisées et
acquises par l’opérateur.
Le dimensionnement sagittal
par l’ordinateur est pour la
PTG SCORE
@
un point très
important du fait de la nécessi-
té de respecter l’offset AP pour
assurer la stabilité. Le logiciel
doit respecter 4 conditions
pour placer et choisir la taille
de l’implant fémoral :
1) positionner l’implant fémo-
ral dans l’axe sagittal (centre
genou - centre hanche).
2) venir affleurer la corticale
antérieure du fémur.
3) avoir un référencement
antérieur cortical précis, acquis
de façon spécifique (pas d’ac-
ceptation par le logiciel tant
que le nombre de points de la
corticale antérieure du fémur
est insuffisant).
4) choisir la plus petite taille
qui respecte l’offset AP du
fémur (coupe postérieure entre
8 et 10,6 mm).
Les conditions d’obtention de
ce dimensionnement AP ont
donc été très fiables. Le dimen-
sionnement ML a été rendu
facile par la lecture des cap-
tures d’écran avec un implant
en place dont nous connais-
sions les cotes réelles. L’ana-
lyse et la mesure de l’adapta-
tion à la coupe osseuse ont été
rendus précis et faciles par le
design des captures d’écran où
la coupe osseuse se distingue
parfaitement de l’implant en
place. Les conditions d’obten-
tion du dimensionnement ML
ont donc été aussi très fiables
et précises.
3. Intérêt d’une méthode
originale
Il existe plusieurs méthodes de
conception d’un composant
fémoral. Le plus souvent, elles
sont basées à partir de données
scanner
[11-14]
, ou plus rarement
IRM
[25]
.
Tableau 4 : association possible fémur / tibia. PTG SCORE II.
contact condyle/polyéthylène)
sans craindre de diminuer la
stabilité globale.
Le nouveau dimensionnement
ML est diminué de 3 à 4 mm
(plus même pour les grandes
tailles) avec donc un effet atten-
du sur la diminution du conflit
implant/parties molles. Cette
diminution permet aussi pour
une taille fémorale n de posi-
tionner un tibia n +/- 2. L’in-
sert mobile est toujours appa-
rié au fémur. Cette prothèse
« de resurfacage » sans coupe
osseuses excessive, est donc «
dessinée » pour ne pas avoir de
MAITRISE ORTHOPEDIQUE
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