50
//
MAITRISE ORTHOPEDIQUE
Figure 9 : Manche impacteur universel.
Figure 10 : préparation de la cage fémorale.
Figure 12 : choix de l’option de la dépendance des coupes.
Figure 11 : choix d’options pour la visée intra ou extra médullaire.
L’ergonomie des composants
ancillaire doit aussi être consi-
dérée en envisageant autant
que possible une modularité
et une interchangeabilité des
différentes poignées utilisables
aux différents temps de l’inter-
vention (fig. 8, 9 et 10). L’en-
semble des composants est
étudié pour être démontable
(et facilement reconstruit…)
et respecter ainsi toutes les exi-
gences de sécurité associées à
la décontamination et la stérili-
sation du matériel.
10)
Le respect
des différentes options
chirurgicales
Les visées extra ou intramédul-
laires doivent être possibles,
que ce soit par choix du chirur-
gien ou du fait d’une anatomie
singulière. Chacune a ses avan-
- De la précision et de l’argu-
mentation des besoins expri-
més par le groupe de chirur-
giens « concepteurs ».
- De la cohérence, de l’ex-
haustivité (si elle est possible ?)
et de l’analyse des données de
la littérature.
- Du savoir-faire spécifique
de l’industriel dans le domaine
des prothèses de genou qui lui
permettra de faire bénéficier
l’ensemble de son recul tech-
nique historique.
La stabilité d’un tel projet n’est
envisageable que si elle s’ap-
puie sur trois piliers d’impor-
tance égale.
Remerciements à Patrick
PFAIFER et Jean Louis
PRUDHON pour leur relec-
ture soigneuse…
g
tages et c’est souvent affaire
d’habitude. Ainsi l’ancillaire
doit être adaptable aux diffé-
rentes écoles chirurgicales tout
en restant homogène et respec-
tueux, d’un opérateur à l’autre,
des différents repères et prin-
cipes d’implantation définis
dès la conception de l’implant
(fig. 11 et 12).
C
onclusion
Ce sont les résultats cliniques
qui valideront ou non, le choix
de chacune de ces options et en
conséquence le succès « com-
mercial » de la prothèse totale
de genou à plateau fixe KNEO.
Comme déjà évoqué en intro-
duction, la mise sur le marché
de l’implant est cautionnée par
l’obtention de son marquage
CE qui doit-être considéré
comme un passeport attribué
par un organisme notifié indé-
pendant mais co-responsable
du point de vue juridique de
sa conformité à toutes les exi-
gences explicites et implicites
de la sécurité des patients.
C’est sur la base de la défini-
tion et de la justification cli-
nique de ces options que l’or-
ganisme notifié s’engage sur la
validité de ce passeport. Mais
il doit aussi s’appuyer sur le
recul industriel, technique et
documentaire (assurance quali-
té en conception) du fabricant,
auquel il est associé, pour attri-
buer ce marquage CE.
La réussite de cet implant
dépend donc :
BIOMÉCANIQUE