sion antéropostérieure/dimension médiolatéra-
le. Comme déjà signalé plus haut elles peuvent
différer par la présence d’un rayon de courbu-
re unique (S
CORPIO
®) ou non (PFC S
IGMA
®)
dans le plan sagittal. Ces rayons de courbures
peuvent différer entre le condyle interne et le
condyle externe. Dans le plan frontal les
condyles peuvent être plus ou moins diver-
gents, ils sont en général convexe mais la pro-
thèse TRAC® par exemple présente quatre
surfaces aplaties dans le plan frontal. La fixa-
tion peut être améliorée par la présence de
petits plots solidaires ou vissés à la face pro-
fonde de chaque condyle. La profondeur de la
“boîte” intercondylienne pour les prothèses à
système de postérostabilisation est variable.
Au lieu d’être parallèle aux patins postérieurs,
la paroi antérieure du bouclier fémoral peut
parfois être orientée à 6 ou 7° de “flessum”
comme dans la S
CORE
® ou la T
RIATHLON
®
pour éviter un notching de la corticale fémora-
le antérieure.
Un concept original est représenté par la pro-
thèse J
OURNEY
® qui reproduit l’obliquité natu-
relle de 3° de l’interligne fémorotibial dans le
plan frontal. Ainsi la coupe fémorale distale est
toujours réalisée à 90° par rapport à l’axe
mécanique mais l’épaisseur du condyle interne
prothétique est plus importante que l’épaisseur
du condyle externe. Ces condyles s’articulent
évidemment avec les surfaces tibiales corres-
pondantes respectivement plutôt concave pour
l’une et plutôt convexe pour l’autre dans le
plan sagittal (fig. 5).
Elle reproduit également l’asymétrie de l’offset
fémoral postérieur moins important pour le
condyle fémoral externe par rapport au condy-
le fémoral interne. La coupe fémorale posté-
rieure est orientée à 15° de flexion permettant
le positionnement de patins postérieurs plus
“sphériques”, plus proches de l’anatomie et
améliorant ainsi la flexion [26, 27].
Forme des prothèses totales de
genou et “high flexion”
Pour un certain nombre de patients –asiatiques
notamment – le bon résultat d’une prothèse tota-
le de genou passe par l’obtention d’une flexion
supérieure à la moyenne des 110° habituelle-
ment obtenus. Les concepteurs d’implants ont
donc imaginé des dessins permettant d’obtenir
des flexions proches des 150° de flexion.
La flexion naturelle du genou est conditionnée
par l’offset fémoral, par un rayon de courbure
fémoral postérieur réduit, par un “rollback
fémoral” en flexion évitant tout comme
l’offset fémoral postérieur un contact trop pré-
coce entre le fémur et le bord postérieur du
plateau tibial en fin de flexion et enfin par
l’existence d’une pente tibiale postérieure.
La LPS H
IGH
F
LEX
® associe une augmenta-
tion de l’épaisseur des condyles postérieurs
qui augmente l’offset fémoral, un amincisse-
ment du bord antérieur médian du polyéthylè-
ne pour diminuer le conflit avec le tendon
rotulien en flexion et une came fémorale modi-
fiée dirigée postérodistalement pour augmen-
ter le recul fémoral en flexion et diminuer le
risque de luxation (fig. 6).
14
es
JOURNÉES LYONNAISES DE CHIRURGIE DU GENOU
188
Fig. 5 : Condyles fémoraux distaux asymé-
triques de la J
OURNEY
®