

teur externe. Dans le second cas, il s’agissait
d’un patient de 83 ans dont l’état général
contre-indiquait toute réintervention. Il n’a pas
bénéficié de geste complémentaire après mise
en place d’un spacer en ciment.
Explantation ± réimplantation sur reprise de
PTG (n=5)
Dans le groupe RPTG (n=5, 3 femmes et
2 hommes, 2 droits/3 gauches), l’âge moyen
lors de la première arthroplastie était de
58,6 ans [49-70]. Il s’agissait d’un implant de
type charnière-rotatoire dans 1 cas et de type
PS dans 4 cas. L’étiologie principale de la
reprise de prothèse du genou était un descelle-
ment aseptique dans 3 cas, une instabilité
fémoro-tibiale dans un cas et une fracture sur
PTG dans un cas. Le délai moyen entre la pre-
mière arthroplastie et la reprise était de 62
± 48 mois [6-108]. Il a été mis en place un
implant de type charnière-rotatoire dans 1 cas
et de type PS dans 4 cas. Le délai moyen entre
la RPTG et l’explantation était de 98 ± 64 mois
[30-161]. Il n’a pas été réalisé de second look.
Les 5 patients ont pu bénéficier d’une réim-
plantation. Le délai moyen entre la mise en
place du spacer et la réimplantation était de 33
± 8 jours [25-45]. En préopératoire, les scores
IKS moyens genou, fonction et total étaient
respectivement de 36,5 ± 14,9 [13-54], 26,4
± 28,8 [0-80] et 65,4 ± 40,1 [21-129]. La
flexion préopératoire moyenne était de 86,9°
± 33,7 [21-120].
Explantation ± réimplantation sur reprise ité-
rative de PTG (n=2)
Dans le groupe RRPTG (n=2), la première
patiente avait bénéficié de deux reprises en un
temps pour descellement aseptique avec mise
en place lors de la 2
e
reprise d’un implant de
type hyper-contraint. Une complication sep-
tique a nécessité une explantation avec mise en
place d’un spacer fémoro-tibial 20 mois après
la dernière reprise. Une réimplantation avec un
implant de type charnière-rotatoire a pu être
réalisée 2 mois plus tard.
Dans le second cas, il s’agissait d’une patiente
de 88 ans porteuse d’une prothèse du genou
charnière de type tumorale, révisée à 2 reprises
pour descellement aseptique. A la suite de la
mise en place du spacer, il a été nécessaire de
réaliser 2 Second Look pour contrôler le sep-
sis. La perte osseuse majeure et la rupture de
l’appareil extenseur ont fait décider la mise en
place d’un implant de type prothèse-arthrodè-
se (fig. 4).
RÉSULTATS APRÈS INFECTION SUR PROTHÈSE TOTALE DU GENOU
281
Fig. 4 : Patiente atteinte d’une polyarthrite rhumatoïde, opérée d’une PTG de type charnière
à l’âge 56 ans. 2 Reprises pour descellement aseptique, puis infection associée à une rup-
ture du système extenseur.