Explantation ± réimplantation
(n=55)
Dans 55 cas, il a été décidé de réaliser un trai-
tement en 2 temps débutant par une explanta-
tion afin de contrôler le sepsis. Ils se répartis-
saient en 48 PTG, 5 RPTG (patient ayant béné-
ficié d’une reprise pour une cause non sep-
tique) et 2 RRPTG (patient ayant bénéficié de
2 reprises pour une cause non septique). Il
s’agissait de 54 sepsis chroniques et 1 sepsis
d’origine hématogène évoluant depuis moins
de 4 semaines.
Population
Explantation ± réimplantation sur PTG de
première intention (n=48)
Dans le groupe PTG (n=48, 30 femmes et
18 hommes, 25 droits/23 gauches), l’âge
moyen lors de la première arthroplastie était de
67,5 ans [40-85]. Il s’agissait d’un implant à
conservation du LCP dans 3 cas, de type PS
dans 43 cas et de type charnière-rotatoire dans
2 cas. Le délai moyen entre l’arthroplastie tota-
le du genou et l’explantation était de
37 ± 45 mois [2-180]. Dans 46 cas, il a été mis
en place un spacer en ciment pour conserver
l’espace prothétique dont 17 de type articulé.
Parmi eux, 10 patients ont bénéficié d’un
Second Look avant décision thérapeutique et
dans 1 cas il a été réalisé un Third Look. Dans
ces 48 cas, les scores IKS moyens genou, fonc-
tion et total étaient respectivement de 53,1
± 21,5 [7-100], 46,7 ± 26,1 [0-100] et 100,8
± 41,6 [26-181]. La flexion préopératoire
moyenne était de 85,2° ± 28,5 [10-130] (fig. 3).
Dans 46 cas (95,8 %), il a été possible de réa-
liser une réimplantation. Il s’agissait d’un
implant de type PS dans 37 cas (80,4 %) et de
type charnière-rotatoire dans 9 cas.
Dans 2 cas, il a été décidé de ne pas réaliser
une réimplantation. Une patiente souffrant
d’une maladie de Parkinson a présenté une
rupture chronique du système extenseur. Une
récidive de cette rupture associée à une infec-
tion a contre-indiqué toute réimplantation. Il a
été décidé de réaliser une arthrodèse par fixa-
14
es
JOURNÉES LYONNAISES DE CHIRURGIE DU GENOU
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Fig. 3 : Différents types de spacer : articulé ou non